Jamel Debbouze : biographie du comédien

Aîné d’une fratrie de six enfants, Jamel Debbouze est un franco-marocain. Humoriste, acteur et producteur de cinéma, il reste un artiste aux multiples facettes. Retrouvez ici la biographie de Jamel Debbouze.

Jamel Debbouze : son enfance et début de carrière

Jamel Debbouze est né en 1975 en banlieue parisienne. Il a passé toute son enfance à Trappes. Âgé seulement de 16 ans, il est victime d’un terrible accident de circulation qui lui a coûté un bras. À cette époque, la fameuse « Tchatche » de Jamel Debbouze a été déjà repérée par Alain Degois. Ce dernier est éducateur et occupe le poste de directeur du Déclic Théâtre. Il s’agit d’une compagnie théâtrale de la Cité des Merisiers à Trappes. Jamel Debbouze fait ses débuts sur les planches et parvient à se hisser en finale du « Championnat de France junior de la Ligue d’improvisation Française ».

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Son talent va lui permettre de vite gravir les échelons. En 1992, il joue dans le court métrage Les Pierres Bleues du désert. Jacques Massadian et Jean-François Bizot vont le repérer en 1995. Ceux-ci étaient patrons de la Radio Nova. Ils lui confient une rubrique quotidienne à la radio (Le Cinéma de Jamel).  Il fait ses débuts à la télévision sur Paris Première avant de débarquer dans Nulle part ailleurs devenant la nouvelle coqueluche de Canal +.

Jamel Debbouze : une vedette comique aux yeux du public

Pour se faire connaître davantage, Jamel Debbouze organise son premier one-man-show qui fut un grand un succès.  Il commence par collaborer avec certaines célébrités du cinéma français. En 1996, Jamel fait son apparition dans un autre court métrage Y’a du tatouage dans l’air de Djamel Bensalah. Il apparaît aussi dans Les Deux papas et la maman de Smaïn et de Jean-Marc Longval. L’année 1998 a été une année particulière pour Jamel Debbouze. Il a gagné l’administration du public grâce aux films Zonzon et le Ciel, les oiseaux et….ta mère. Le premier film relate un drame qui se déroule en milieu carcéral. Le second est une comédie populaire de Djamel Bensalah.

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On retrouve aussi dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain en 2000. En 2001, Jamel incarne un architecte maladroit à qui il a été confié une mission d’une grande importance dans Mission Cléopâtre. Son potentiel comique sera une fois encore prouvé par le succès de son one-man-show « 100% Debbouze » qu’il a entamé fin 2003.

Vers le cinéma Hollywoodien

Après avoir fait ses preuves en France, Jamel décide de passer de l’autre côté de l’Atlantique. En 2004, le célèbre acteur Hollywoodien Spike Lee lui confie un petit rôle dans la comédie She hate me. Il obtient son premier rôle principal au cinéma dans le film de Luc Besson Angel-A. Il rejoint Sami Bouajila, Samy Naceri et Roschy Zem au casting d’Indigènes. Ce film a été présenté en compétition officielle du 59ème Festival de Cannes. Ils décrochent le Prix Collectif d’Interprétation Masculine. On le retrouve aussi dans le célèbre film Astérix aux Jeux olympiques. Il rejoint après le duo Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui pour le film Parlez-moi de la pluie dans lequel il incarne karim, fils d’immigrés algériens installés dans le sud de la France. Il retrouve le Festival de Cannes en 2010. Il a joué dans plusieurs autres films d’auteurs et films plus populaires.

Concernant sa vie privée, Jamel Debbouze fut le compagnon de Saphia Azzedine avant de rencontrer Mélissa Theuriau qu’il a épousé en 2008. Le couple a eu deux enfants (Léon et Lila). Il mesure 1,65 m et pèse 64 kg.

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