Le sida fait partie des maladies sexuellement transmissibles, les plus dangereuses. Bien qu’il n’existe pas encore un médicament reconnu permettant de soigner cette maladie, les personnes infectées peuvent néanmoins suivre des traitements visant à renforcer leur système immunitaire.
Si vous ressentez quelques symptômes similaires à ceux des patients de cette maladie, il est conseillé de se faire dépister afin de connaitre son statut sérologique. Cet article vous donne plus de détails à ce sujet.
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Plan de l'article
Faire le dépistage : seul moyen efficace de savoir si l’on a le sida
Une fois que vous êtes sérieusement atteint par le virus du sida, vous allez commencer à souffrir des maladies dites opportunistes car votre système immunitaire sera sérieusement affaibli et ne pour plus vous défendre contre les attaques. On peut citer ici la pneumonie, certaines affections neurologiques et même des cancers.
C’est lorsque la personne infectée par le VIH présente ces symptômes qu’elle est qualifiée de ‘’malade du sida’’. Si elle ne suit pas un traitement adéquat pour rétablir le système immunitaire, ces maladies opportunistes peuvent être mortelles. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de faire un test de dépistage du VIH pour savoir si l’on est infecté.
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Savoir si on a le sida : connaître interpréter les symptômes
S’il est vrai que certaines personnes séropositives peuvent ne pas développer rapidement les symptômes de ce virus, il n’en demeure pas moins que ceux-ci peuvent se manifester dès les premières semaines de contamination chez d’autres.
L’état grippal
En effet, certaines personnes séropositives peuvent manifester rapidement les symptômes du VIH dès les premières semaines de leur contamination, il faut juste être capable de vite les reconnaître. L’état grippal est le stade de la primo-infection. Il s’agit alors d’un stade au cours duquel les symptômes du virus laissent croire à une grippe contractée par la victime. Celle-ci peut alors présenter des signes de fatigue générale, de la fièvre, de malaises. De plus, la personne séropositive peut également présenter des signes tels que l’éruption cutanée, une ulcération de la bouche ou des muqueuses génitales. Cependant, il convient tout de même de rappeler que ces signes peuvent être provoqués par une infection autre que celle du VIH.
Une absence de symptômes
Après quelques semaines, les symptômes d’une éventuelle contamination au VIH vont disparaître, mais, le virus lui va rester présent dans l’organisme. En l’absence de traitement, ce virus va continuer à se développer et à se propager dans toutes les parties du corps. C’est ainsi qu’il va alors détruire lentement mais sûrement le système de défense du corps (système immunitaire). En effet, lorsqu’une personne est infectée par le VIH, la réponse du système immunitaire est immédiate.
Celui-ci, à travers les anticorps, défends l’organisme en ralentissant le développement et la propagation du virus. Plus clairement, une fois que vous êtes infecté par le VIH, le corps parvient à avoir une certaine maîtrise sur le virus. Lorsque celui-ci envahi tout l’organisme, il affaibli le système immunitaire. À ce stade, la personne séropositive est alors atteinte par des maladies opportunistes, ce qui va davantage contribuer à la détérioration sans cesse grandissante de la santé de l’infecté.
Les différents tests de dépistage du VIH : lequel choisir ?
Une fois que l’on soupçonne une éventuelle infection par le VIH, pensez à bien connaître les différents types de tests disponibles afin de choisir celui qui convient le mieux à chaque situation.
Le premier type de test est l’ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay). Il s’agit d’un test sanguin qui détecte la présence d’anticorps dirigés contre le virus dans le sang du patient. Ce test est simple et rapide, mais il peut entraîner des résultats faussement positifs ou négatifs en fonction du stade d’infection.
Un autre type de test couramment utilisé est la PCR (Polymerase Chain Reaction). Cette méthode permet de détecter directement la présence du virus dans l’organisme en amplifiant son ADN par réaction en chaîne. La PCR offre une excellente sensibilité, ce qui signifie qu’elle peut détecter même une petite quantité du virus. Elle nécessite des équipements spécifiques et prend plus de temps pour obtenir les résultats.
Il existe aussi des tests rapides dits ‘tests rapides’ ou ‘tests antigéniques’. Ces tests sont basés sur la détection des antigènes viraux plutôt que des anticorps. Ils offrent un résultat très rapide en quelques minutes seulement, ce qui les rend particulièrement utiles dans certains contextes.
Les facteurs de risque du VIH : comment évaluer sa probabilité d’être infecté ?
Lorsqu’il s’agit d’évaluer la probabilité d’être infecté par le VIH, pensez à bien prendre en compte divers facteurs de risque. Ces facteurs peuvent varier en fonction du mode de transmission du virus et des comportements à risque associés. Voici quelques éléments clés à considérer :
Comportements sexuels : Les relations sexuelles non protégées avec un partenaire dont le statut sérologique est inconnu ou positif au VIH augmentent considérablement les chances d’infection. De même, avoir plusieurs partenaires sexuels augmente les risques.
Partage de seringues : L’utilisation partagée d’aiguilles et de seringues lors de l’injection de drogues présente un risque élevé de transmission du VIH.
Transfusion sanguine : Avant 1985, lorsque les tests systématiques pour détecter le VIH dans les dons étaient moins répandus, la transfusion sanguine pouvait entraîner une infection par le virus.
Grossesse et allaitement maternel : Une femme enceinte vivant avec le VIH peut transmettre le virus à son enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement si elle ne reçoit pas un traitement approprié.
Si vous êtes préoccupé par votre exposition potentielle au virus, il existe des centres spécialisés et des cliniques de dépistage où vous pouvez effectuer un test de dépistage confidentiel. N’oubliez pas que la meilleure façon de prévenir l’infection par le VIH reste l’utilisation systématique du préservatif lors des rapports sexuels et d’éviter le partage de matériel d’injection en cas d’usage de drogues.
Il est primordial de se tenir informé sur les moyens efficaces pour se protéger contre le VIH, ainsi que sur les facteurs qui peuvent accroître le risque d’infection. La connaissance est notre meilleur alliée dans la lutte contre cette maladie complexe et dévastatrice.